Expositions majeures ou en lien avec les préoccupations du moment, espaces restaurés, nouveaux parcours ou activités, tout est fait pour redonner envie. Le Louvre a déjà élargi ses horaires de visite mais impose des mesures de sécurité strictes, dont le port du masque obligatoire dès 11 ans.
Après six mois de fermeture, pas question de manquer la reprise. Alors les musées, petits ou grands, à Paris ou en région, sont prêts, pour la plupart, à la réouverture le 19 mai. L'ambiance sera festive et les surprises nombreuses, malgré la contrainte des 8 m2 par personne imposée jusqu'au 9 juin, puis 4 m2 ensuite.
« Réparer, aider à refaire société en créant du lien entre les gens, entre les arts : à travers cette réouverture, nous voudrions participer au réenchantement du monde », résume le président du Centre Pompidou, Serge Lasvignes, qui a concocté un programme pluridisciplinaire et dépensé 475.000 euros en mesures sanitaires.
Protocoles sanitaires stricts
Car les protocoles ne laissent rien au hasard, avec marquage au sol, bornes de gels, vente de masques à prix coûtant, réservation en ligne d'un créneau obligatoire ou fortement recommandé… Pour cela, Orsay a activé sa billetterie dès le 6 mai, Pompidou le 7, le Louvre le 12 mai. Ce dernier, qui offre de mini-découvertes gratuites, mise sur la sculpture italienne avec « Le Corps et l'âme. De Donatello à Michel-Ange », exposition prolongée jusqu'au 21 juin grâce aux musées prêteurs.
Un bon signe ? Il a déjà annoncé l'élargissement des horaires de 9 à 20 heures pour permettre au maximum de visiteurs de voir cette exposition, décalée du printemps à l'automne 2020, et prolongée deux fois en 2021 à cause du confinement. « Tous les prêts ont dû être renégociés jusqu'au 21 juin ; les temps de désinstallation et de transfert des oeuvres à Milan - prochaine étape de l'exposition ont été réduits le plus possible. Un exploit », se félicite la sous-directrice de la communication du musée, Sophie Grange.
Expositions médiatiques
Le Musée des arts décoratifs , qui a présenté 20 affiches inédites de sa collection dans 200 stations de métro entre le 10 et 17 mai pour mettre en appétit, a aussi soigné sa programmation avec trois expositions ambitieuses : « Luxes », « Histoires de photographies » et « Un printemps incertain », avec 40 créateurs apportant leur regard sur cette année si particulière.
Chambord a, de son côté, demandé à...
Lire la suite sur lesechos.fr