Le ministère de la Culture a recalé le projet marseillais qui était réalisé sans test du public, pour mesurer les risques de contagion.
Outre le concert-test de Paris, le gouvernement a autorisé le projet de Montpellier, dans un club rock, mais pas celui envisagé à Marseille, a indiqué mercredi la ministre de la Culture Roselyne Bachelot. «Début mai, trois projets avaient obtenu l'ensemble des avis scientifiques et attendaient l'autorisation gouvernementale. La décision a été prise cette semaine par le gouvernement en faveur de Paris et Montpellier», a exposé la ministre, en audition devant la Commission de la culture, de l'éducation et de la communication du Sénat. «Sous réserve que les concerts-tests aient lieu avant le 9 juin, après ça ne va pas nous aider à affiner les protocoles pour les festivals debout», a-t-elle ajouté.
«Le projet de Marseille est également intéressant sur le plan scientifique mais n'a pas été retenu en raison de risques liés aux protocoles sanitaires proposés», a encore précisé Roselyne Bachelot. L'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) pilotait le projet du concert-test à Marseille, en assis. Sa particularité était d'être sans test Covid à l'entrée, pour mesurer les risques de contagion au coronavirus.
«Ce concert-test, avec un protocole sans test PCR en amont, avait justement l'ambition de partir de la vie réelle», a regretté auprès de l'AFP l'adjoint à la Culture de la ville de Marseille, Jean-Marc Coppola. Les partenaires dont les...
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