Souvent recrutés par des intercos, les développeurs culturels ont des missions variées : conception, mise en œuvre et suivi d’une politique culturelle embryonnaire.

C’est le métier corollaire de l’investissement des intercommunalités dans la culture. Au-delà de la gestion d’un nouvel équipement, les développeurs culturels sont surtout attendus pour remplir une page parfois laissée blanche : conventionnement avec les départements et les régions, programmation d’une saison, sensibilisation des élus, accompagnement des artistes et développement d’actions partenariales.

Mieux vaut démarrer par un diagnostic pour identifier l’offre existante. Inspirée par les postes de développeurs culturels (depuis disparus) mis en place par le département de la Vendée pour une trentaine de cantons, la communauté de communes (CC) des Sables d’Olonne agglo (5 communes, 163 agents, 54 500 habitants s’y est attelée, pour ses quatre communes rétro-littorales. « Nous offrons une assistance pour l’organisation d’événements comme un festival les mercredis en été ou la fête des vendanges », décrit Karine Garnier, qui dispose d’un solide réseau.

Pour remplir ce rôle, la polyvalence, un fin sens du relationnel et une bonne capacité d’adaptation sont trois qualités recherchées pour ce profil hétéroclite.

Subventions et appui en ingénierie culturelle

Ancienne développeuse économique, Elisabeth Démocrate a également récupéré le volet communautaire du tourisme depuis...