Bretagne – Depuis quinze ans, le Collectif des festivals engagés pour le développement durable se démène pour réduire l’impact environnemental des quelque 450 manifestations qui font vivre la culture en Bretagne.
Cette année, comme en 2021, les dizaines de festivaliers des Rencontres Trans Musicales, à Rennes (Ille-et-Vilaine) n’ont pas mangé de viande rouge. Signataire de la première heure de la Charte des festivals engagés pour le développement durable et solidaire en Bretagne, le festival de l’automne étend, à chaque nouvelle édition, ses efforts pour réduire son impact environnemental.
La restauration proposée est pour moitié végétarienne ; les déchets sont triés, les bouteilles d’eau en plastique sont remplacées par des fontaines, et des navettes permettent de rejoindre le parc exposition (à 7 km du centre-ville) sans prendre sa voiture.
« Assurer la pérennité des projets »
En 2007, les six fondateurs du Collectif des festivals, à l’origine de cette charte, entendaient affirmer leur volonté « d’assurer la pérennité de leurs projets ainsi que d’assumer leurs rôles d’initiateurs et d’acteurs dans un monde social, environnemental et culturel en mutation constante ».
Quinze ans plus tard, le collectif compte trente-trois festivals membres. Certes, c’est peu au regard des 450 festivals recensés dans la région. Mais ses bonnes pratiques se sont largement diffusées dans ce secteur majeur de la vie culturelle bretonne.
« Les festivals s’emparent progressivement du développement durable », observe Émilie Cherbonnel, l’une des six salariés du Collectif dont le siège est à Rennes et qui propose conseils et formations. « Certains sujets sont devenus incontournables : les gobelets réutilisables se sont généralisés. Le tri et la réduction des déchets, le remplacement des bouteilles en plastique par des gourdes : tout le monde s’y met. »
« Un lieu de sensibilisation »
Ils sont nombreux aussi à tenter de faire évoluer les pratiques alimentaires : proposer moins de viande, plus de végétal, plus de bio, plus de produits...
Lire la suite sur ouest-france.fr