
Pour le sénateur honoraire PCF Pierre Laurent, ancien directeur de la rédaction de « l’Humanité », la réponse à l’offensive austéritaire doit être collective.
Dans le sillage des états généraux de la culture impulsés en 1987 par Jack Ralite, la commission culture du PCF lance un appel à de nouveaux états généraux de la culture, des arts, de l’éducation populaire et des médias.
Pour porter cette initiative, Pierre Laurent est aujourd’hui au festival Chalon dans la rue (lire aussi page 16), avant la réunion publique de samedi 19 juillet, à Avignon, qui lancera l’appel.
On assiste à une vague d’attaques sans précédent contre la culture, comment l’analysez-vous ?
C’est une offensive double, à la fois des forces du libéralisme qui veulent liquider les politiques publiques de la culture et des forces d’extrême droite qui cherchent à mettre la main sur l’ensemble des secteurs culturels pour contrôler idéologiquement la société. C’est une attaque d’ampleur et la commission culture du PCF a décidé de déclencher un état d’urgence culturel.
Sous quelle forme ?
Nous voulons décider avec les acteurs de la culture, notamment dans les grands festivals de l’été, en appelant à construire de nouveaux états généraux de la culture et de la création. Ils pourraient prendre la forme de multiples initiatives dans tout le pays pour faire de la culture une question majeure des échéances politiques locales et nationales à venir.
Cette idée sera mise en débat le 17 juillet, au festival Chalon dans la rue, avec les Ami·es de l’Humanité, puis à Avignon, le 19 juillet, en présence de Pierre Dharréville et Denis Lanoy.
Que pensez-vous des 6 millions d’euros débloqués dans l’urgence par la ministre Rachida Dati pour le spectacle vivant ?
Rachida Dati est l’une des actrices de cette offensive contre la culture. Son acharnement à vouloir détruire l’audiovisuel public est significatif. Elle annonce des mesures avec des effets de...
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