Alors que le ministère de la culture lance son plan de refondation «mieux produire, mieux diffuser», le secteur apprenait jeudi la baisse de près de 10 % du budget dédié à la création artistique.
La saturation de l’offre de spectacles, d’expos, de films, est-elle encore le signe du dynamisme de l’exception culturelle française ou plutôt de l’épuisement d’un modèle qu’il s’agirait de refonder ? La question de l’équilibre entre la production des œuvres et leur diffusion au plus grand nombre préoccupe le secteur depuis près de vingt ans mais depuis la mi-2023, le ministère de la Culture s’est lancé dans un grand «plan de refondation» des secteurs du spectacle vivant et des arts visuels dans une logique «d’écologie de la création». A l’heure même où se lance ce chantier de réinvention du secteur intitulé «Mieux produire, mieux diffuser» (9 millions d’euros de budget, «dix fois moins que ce qu’il faudrait», résumait un directeur d’institution), voilà qu’une réponse plus nette aux problématiques du secteur tombait par décret : 100 millions en moins pour la production d’œuvres, soit près de 10 % des crédits du programme 131, fléchés vers la «création», et particulièrement celle du spectacle vivant.
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