Si le prolongement automatique du statut d’intermittence du spectacle a été acté par l’exécutif jusqu’à la fin de l’année, la mobilisation sociale n’entend pas s’éteindre avec la réouverture des scènes le 19 mai.
Alors, comment on fait ? Comment on fait avec les occupants qui siègent encore dans«une centaine de théâtres» dont l’Odéon et la Colline à Paris, la Criée à Marseille, le théâtre de la Cité à Toulouse, le TNS à Strasbourg, le TNP à Villeurbanne et qui risquent de poursuivre leur mouvement pendant et après les réouvertures tant attendues du 19 mai ? On fait comme s’ils n’existaient pas en tablant sur leur faiblesse en nombre ? Ou on les considère, même si on ne sait plus trop comment se compose ce mouvement, puisque chaque occupation a ses particularités qui ne cessent d’évoluer ? Ces interrogations ont peut-être traversé l’esprit de Roselyne Bachelot avant de présider ce mardi son premier Conseil national des professions du spectacle (CNPS) en présence d’Elisabeth Borne, ministre du Travail, devant les représentants des syndicats des employeurs et des salariés.
Le feu a-t-il été éteint ? Certes, l’année blanche des intermittents sera bien prolongée. Mais jusqu’au 31 décembre seulement, assortie de mesures d’accompagnement pendant un an. Et certes, les primo-arrivants dans le métier auront un accès facilité à l’intermittence, puisqu’il leur faudra travailler...
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