Le président de la République a pris mercredi des mesures concrètes pour les intermittents et souhaite notamment que les artistes s’investissent davantage auprès des jeunes.
RÉACTIONS - Oubli du patrimoine, «jeunisme systématique», annonces vagues... Ceux qui font vivre le secteur expriment leurs réserves quant au plan de relance du président.
Une équipe de chercheurs spécialisée s'est livrée à l'analyse du manque à gagner résultant de l'annulation des 2.640 festivals musicaux d'avril à août qui habituellement enregistrent 18,1 millions d'entrées.
L'arrêt des festivals et spectacles engendre une masse considérable de billets à rembourser au public. Divers choix devraient être proposés : remboursement, report, avoir pour un autre spectacle, ou don solidaire.
Dans son "plan pour la culture", le président demande aux artistes de "donner un peu de leur temps" pour l'éducation des enfants.
Catherine Ringer, Sébastien Daucé, Stanislas Nordey comptent parmi les douze invités que le président a entendu en visioconférence ce mercredi. Il a fait des propositions pour soutenir un secteur complètement à l'arrêt depuis deux mois.
«Le gouvernement doit annoncer au bénéfice de nos secteurs du spectacle vivant, de l’audiovisuel et du cinéma un plan de relance à la mesure de ce que nous subissons et subirons encore sans doute longtemps», écrivent les organisations du spectacle.
Lors d’une allocution retransmise en direct, le chef de l’Etat a détaillé des premières mesures pour aider le monde de la culture face au Coronavirus. Une intervention très attendue.
Librairies, théâtres et cinémas fermés, festivals annulés… Déjà sinistrés par le confinement, les milieux de l’art et du spectacle devraient pâtir après le 11 mai des règles de distanciation sociale. Ils guettent avec appréhension les annonces présidentielles de ce mercredi.
Le directeur général de l'Opéra de Paris juge que les préconisations pour la réouverture des salles de spectacles sont «impraticables pour le public, pour les artistes et pour les salariés».