Une étude britannique a démontré que jouer de la flûte, clarinette ou trompette n'émet pas plus d'aérosols qu'en parlant. Des résultats prometteurs pour la reprise des orchestres.
Souvent pointés du doigt, les instruments à vent ne seraient finalement pas particulièrement propagateurs de Covid comme on le pensait. C'est du moins l'une des conclusions d'une étude britannique, qui montre que l'on émet moins d'aérosols en jouant d'un instrument à vent que lorsque l'on parle ou l'on chante. «Les aérosols générés en jouant d'un instrument de la famille des bois ou des cuivres sont moins nombreux que ceux produits par la vocalisation (en parlant et en chantant) et sont équivalents à ceux émis par une personne qui respire», ont conclu les chercheurs. Une bonne nouvelle pour les professionnels du milieu, alors que de nombreux orchestres sont à l'arrêt ou soumis à des protocoles sanitaires drastiques.
Le Covid-19 se transmet principalement par voie aérienne, notamment par les gouttelettes et les aérosols émis quand une personne infectée parle, éternue ou respire. Les...
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